Agence accessibilité numérique
L’accessibilité numérique est un facteur fondamental de qualité, de durabilité et d'impact dans tout projet digital. Elle ne se limite pas à une exigence réglementaire : elle incarne une exigence de conception universelle, qui garantit que chaque utilisateur, quelle que soit sa situation, puisse interagir avec efficacité, autonomie et clarté.
Au croisement des exigences légales (RGAA, WCAG), des standards UX les plus rigoureux et des impératifs techniques modernes, l’accessibilité impose une approche transversale, cohérente et maîtrisée. C’est un critère de maturité numérique, révélateur du niveau d’exigence, de la posture RSE et de la capacité d’une organisation à construire des expériences réellement inclusives.
Chez Feel & Clic, nous considérons l’accessibilité numérique comme un levier d’excellence, intégré nativement dans chaque phase du projet. Design, architecture de l’information, développement, contenus, recettage, maintenance : tous les maillons sont alignés pour garantir la conformité, mais surtout l’utilisabilité réelle et mesurable des dispositifs digitaux.

L’accessibilité numérique, levier stratégique
L’accessibilité numérique est un indicateur de maturité digitale. Elle ne se résume pas à une réponse réglementaire ou à un "plus UX" : c’est un pilier fondamental pour garantir la robustesse, la qualité d’usage et l’évolutivité des interfaces digitales.
Elle renforce :
La performance globale : un site accessible est souvent plus rapide, mieux structuré, mieux référencé.
- La couverture utilisateur : au-delà des personnes en situation de handicap (12 millions en France), elle bénéficie aussi aux seniors, aux utilisateurs en mobilité ou aux personnes avec une connexion dégradée.
- La cohérence produit : en structurant la conception autour d’un socle de règles claires et mesurables.
Intégrer l’accessibilité, c’est aussi réduire la dette technique, éviter les surcoûts correctifs, et inscrire le produit dans une logique de responsabilité éthique et sociale.

Normes et référentiels : RGAA, WCAG, EN 301 549
Une agence sérieuse maîtrise non seulement les normes de référence, mais sait les interpréter selon le contexte fonctionnel et technique.
- WCAG 2.1 : standard international organisé autour de 13 lignes directrices réparties sur 4 grands principes (POUR : Perceptible, Opérable, Compréhensible, Robuste). Les niveaux A, AA, AAA permettent de prioriser les efforts.
- RGAA 4.1 : déclinaison française des WCAG, avec une grille de 106 critères adaptés aux réalités du web français, accompagnée de tests unitaires précis.
EN 301 549 : norme obligatoire dans les marchés publics européens, notamment pour les outils collaboratifs, intranets et logiciels métiers.
Une agence experte doit savoir :- Qualifier les obligations selon la typologie du projet,
- Choisir le bon niveau de conformité en fonction de l’usage,
- Assurer la traçabilité des décisions dans la documentation projet.

Méthodologie d’accompagnement : rigueur, anticipation, transversalité
L’accompagnement par une agence maintenance web spécialisée repose sur une démarche projet complète, souvent en parallèle d’une refonte, d’un sprint agile ou d’un développement continu.
Elle s’articule autour de six piliers structurants :
- Cadrage : identification du périmètre exact (publications, services tiers, documents PDF…), analyse des parties prenantes, définition des objectifs (conformité, UX, certification, etc.).
- Audit initial : audit technique (code, navigation, compatibilité lecteurs d’écran), audit fonctionnel (expérience utilisateur assistée), relevé détaillé critère par critère.
- Priorisation : tri des corrections en fonction du niveau RGAA, de la criticité UX, de la faisabilité technique, du ROI.
- Intégration dans les sprints : rédaction de tickets d’accessibilité, supervision des devs, tests de non-régression.
- Formation & outillage : création de documentation interne, guides de contribution, checklist pour les développeurs et les PO.
- Suivi long terme : structuration du maintien en conditions d’accessibilité (ré-audits, contrôle qualité continu).
La méthode repose sur la coopération active entre UX, dev, PO, QA et contenu — l’agence devient alors un facilitateur de collaboration transverse.

Intégration accessible : exigences techniques
Une interface conforme repose sur une intégration HTML, CSS et JS irréprochable. Cela implique :
- Des structures HTML5 sémantiques, avec des landmarks (<main>, <nav>, <aside>, <header>, etc.), un enchaînement logique des titres (<h1> à <h6>) et des rôles explicites.
- Une gestion des focus visuels et logiques, pour que la navigation clavier soit naturelle, sans pièges, ni focus fantôme.
- Des attributs ARIA utilisés à bon escient, uniquement quand la sémantique native est insuffisante (et non en “palliatif systématique”).
- Des comportements JS prévisibles, avec des modales, accordéons, menus déroulants ou sliders qui : se ferment avec ESC, se parcourent au clavier (Tab, Arrow), gèrent les rôles ARIA (aria-expanded, aria-labelledby, etc.).
- Une adaptation responsive cohérente, incluant : l’agrandissement du texte sans perte de contenu, le zoom 200 % sans déformation, le reflow pour les petits écrans.
L’agence s’assure que chaque composant interactif est testé manuellement, au-delà des outils automatisés.

Accessibilité des contenus : axe critique souvent négligé
La majorité des non-conformités constatées dans les audits RGAA ne sont pas techniques mais éditoriales :
- Titres mal hiérarchisés,
- Liens sans contexte,
- Images sans alternative correcte,
- Listes non balisées,
- Tableaux complexes sans résumé ou en-tête balisé,
- PDF inaccessibles.

Accessibilité mobile et applications : contraintes spécifiques
Sur mobile, l’accessibilité prend une autre dimension :
- Les lecteurs d’écran tactiles (VoiceOver sur iOS, TalkBack sur Android) ont des logiques d’interaction différentes, avec exploration gestuelle.
- Les zones cliquables doivent avoir une taille minimale (44x44 px recommandés).
- Les composants natifs (checkbox, sliders, dropdowns) doivent rester compatibles avec les aides technologiques.
- Les éléments interactifs doivent être accessibles en mode portrait et paysage, sans altération de l’interface.
Les tests doivent se faire sur terminaux physiques, et pas uniquement via simulateurs, chez Feel and Clic :
- Nous déployons un plan de tests croisés multi-device,
- Intégrons l’accessibilité mobile dès le wireframing,
- Concevons des composants réactifs à la gestuelle (double tap, glisser, etc.),
- Vérifiions le comportement tactile ET clavier.

Design system accessible : socle de scalabilité
L’accessibilité ne peut pas être assurée à la tâche. Elle doit être ancrée dans le design system pour éviter les régressions et faciliter le déploiement à grande échelle. Un design system accessible comprend :
- Des composants UI normés (avec focus, ARIA, comportements testés),
- Des tokens de design intégrant les ratios de contraste, les interlignes et les tailles minimum,
- Des guides d’usage pour les designers et devs,
- Une bibliothèque partagée et versionnée (Storybook, Figma, Zeroheight),
- Des tests automatisés à l’intégration (axe-core, jest-axe, Cypress a11y...).

Accessibilité et cadre légal : conformité réglementaire et maîtrise des risques
La loi pour une République numérique (France, 2016) oblige les entités publiques à se conformer au RGAA. Cela inclut :
- La déclaration d’accessibilité (avec taux de conformité précis),
- Le schéma pluriannuel (stratégie à 3 ans),
- Le plan d’action annuel,
- La mise en place d’un dispositif de retour utilisateur (formulaire + voie de recours),
- L’affichage obligatoire de la déclaration dans le pied de page.
Feel and clic :
- Rédige ces documents en conformité avec les attendus de l’État,
- Aide à définir des indicateurs de pilotage clairs,
- Anticipe les évolutions normatives (comme le passage à WCAG 2.2 ou 3.0),
- Et accompagne les réponses aux demandes de vérification de la DINSIC ou des autorités de contrôle.

Maintien en conditions d’accessibilité (MCA) : pérenniser la qualité
Une fois le site conforme, le risque est de le laisser se dégrader. L’accessibilité doit donc s’intégrer dans la maintenance continue du produit. Cela implique :
- Des points de contrôle à chaque sprint ou release,
- Un outillage automatisé (axe-core dans les tests unitaires ou E2E),
- Une veille des contenus publiés, avec modération ou relecture,
- Des checklists QA incluant les cas d’usage utilisateurs en situation de handicap,
- Un reporting régulier sur le niveau de conformité actuel.
Feel and Clic propose des formules de suivi périodique, avec ré-audits partiels, monitoring des composants critiques, et formation continue des équipes.
FAQ — Agence accessibilité numérique : questions expertes
En quoi une agence accessibilité numérique va-t-elle plus loin qu’un audit ponctuel ?
Un audit d’accessibilité identifie des non-conformités à un instant T. Une agence spécialisée va bien au-delà :
- Elle structure une stratégie d’accessibilité à l’échelle produit, avec gouvernance, planification, indicateurs de suivi.
- Elle intègre les exigences d’accessibilité dans les workflows existants : backlog, design system, CI/CD, outils de QA.
- Elle forme les équipes (PO, UX, UI, dev, contributeurs) pour rendre la démarche autonome et pérenne.
- Elle accompagne les arbitrages : entre conformité stricte et contraintes métier, entre accessibilité et performance, entre effort de correction et retour sur impact utilisateur.
En résumé, elle porte une responsabilité globale sur la qualité inclusive du produit, et non une simple vérification de conformité.
Le RGAA concerne-t-il uniquement les sites publics ou les collectivités ?
Non. Même si le RGAA est une obligation légale pour les structures publiques françaises (État, collectivités, établissements publics), il est également recommandé pour les acteurs privés opérant des services à forte exposition citoyenne, comme :
- les banques et assurances,
- les opérateurs de transport,
- les groupes hospitaliers ou mutuelles,
- les entreprises du secteur de l’énergie,
- les plateformes de formation.
Par ailleurs, le RGAA devient un marqueur de maturité UX et RSE, même dans des projets non contraints légalement. Il est aussi de plus en plus exigé dans les appels d’offres publics ou privés.
Les outils d’audit automatisé suffisent-ils pour assurer la conformité ?
Absolument pas. Les outils comme Axe, Lighthouse ou Pa11y sont utiles pour détecter certains problèmes (contrastes, attributs manquants, erreurs HTML), mais :
- Ils ne testent ni l’interprétation des lecteurs d’écran,
- Ni la logique de navigation clavier,
- Ni la cohérence sémantique réelle,
- Ni la compréhension du contenu textuel ou des alternatives.
Ils détectent en général 20 à 30 % des critères RGAA.
Une évaluation complète nécessite des tests manuels systématiques, incluant l’usage de lecteurs d’écran (NVDA, JAWS, VoiceOver), la tabulation, l’examen du DOM, et parfois une lecture experte du rôle fonctionnel des composants.
Comment maintenir la conformité après mise en ligne ?
L’accessibilité n’est jamais acquise. Elle doit être maintenue dans la durée, ce qui implique :
- La mise en place de processus de vérification continue (à chaque sprint ou release),
- L’automatisation de tests de non-régression sur les gabarits via axe-core ou des pipelines CI,
- L’ajout de points de contrôle dans les specs fonctionnelles ou wireframes,
- La formation des nouveaux arrivants (onboarding accessibilité),
- La relecture éditoriale des nouveaux contenus, y compris documents téléchargeables.
Une agence comme Feel & Clic aide à structurer cette gouvernance long terme, en intégrant l’accessibilité dans le pilotage produit, avec des rôles, outils et cadences définis.
L’accessibilité numérique limite-t-elle la créativité ou les possibilités de design ?
Non, si elle est prise en compte dès la phase de conception. Les contraintes d’accessibilité, comme :
- les contrastes minimums,
- les tailles de zones cliquables,
- la structure des titres,
- ou la gestion des interactions clavier,
sont parfaitement compatibles avec un design élégant, contemporain et immersif. Ce qui limite la créativité, c’est le traitement de l’accessibilité en phase finale, comme un patch à ajouter.
Un design system bien conçu permet de normaliser des composants accessibles dès le départ. Il favorise l’uniformité, l’ergonomie, et même la rapidité de développement.
Accessibilité et design UX ne sont pas opposés, ce sont des alliés.
Quelle est la différence entre une mise en accessibilité et une accessibilité “by design” ?
- Une mise en accessibilité est un processus correctif : on identifie des non-conformités sur une interface existante, puis on planifie et applique des corrections.
- L’accessibilité by design, en revanche, est anticipée dès la conception : dans le zoning, les maquettes, les composants, les contenus types.
L’approche "by design" est :
- moins coûteuse, car elle évite les allers-retours et les refontes,
- plus homogène, car tous les éléments du site en bénéficient dès le départ,
- plus scalable, car elle repose sur des composants réutilisables.
Une agence experte est capable de passer d’une logique curative à une logique préventive en formant les équipes et en structurant les process.